SOPK

Principaux signes :

• Une hyperandrogénie clinique : acné, hyperpilosité et alopécie (chute de cheveux) et/ou biologique (taux sanguin élevé).

• Des troubles de l’ovulation : cycles irréguliers (longs de plus de 35 à 40 jours) voire absents (aménorrhée). Ces troubles peuvent provoquer une infertilité ou des difficultés à tomber enceinte et maintenir une grossesse.

• Une augmentation du volume des ovaires et un aspect « polykystique » à l’échographie ou un dosage de l’hormone antimüllérienne élevé (AMH) chez l’adulte.

Le diagnostic du SOPK nécessite la présence d’au moins 2 des 3 critères de Rotterdam précédemment énoncés et sera toujours posé par un médecin.

Certaines causes doivent être éliminées avant le diagnostic tel qu’une hyperprolactinémie ou un syndrome de Cushing par exemple.

D’autres symptômes peuvent s’ajouter tels que :

• Des sautes d’humeur

• Des douleurs (pelviennes, musculaires)

• Un surpoids

• Une résistance à l’insuline ou un diabète

• Des fringales de sucre

• Des migraines

• De l’anxiété

• De la dépression

• Une fatigue persistante ou chronique

• Des troubles du sommeil

A l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement spécifique pour guérir de ce syndrome.

Il existe certains traitements médicamenteux pour diminuer les symptômes, tels que des traitements hormonaux, des traitements anti-androgènes ou encore pour diminuer la résistance à l’insuline. Ces traitements doivent être prescrits par un médecin (gynécologue, endocrinologue, dermatologue, etc.).

Le principal « traitement » est une modification des habitudes alimentaires et de l’hygiène de vie dans sa globalité.

Les objectifs des traitements du SOPK sont les suivants :

• Diminuer les symptômes liés à l’hyperandrogénie (acné, hirsutisme, alopécie)

• Favoriser un retour des cycles menstruels ou une meilleure régularité

• Améliorer les anomalies métaboliques (glycémie, résistance à l’insuline, bilan lipidique)

• Favoriser une perte de poids, lorsque c’est nécessaire

• Favoriser une grossesse, lors d’un projet bébé